La mélodie du bonheur...
Quand j’étais petit, je voulais être anarchiste.
À cause de Ravachol dont j’aimais beaucoup le nom, entendu je ne sais où, et à cause de la bande à Bonnot et des moustaches en croc vues dans “ Les brigades du Tigre”, (où on ne voit même pas de tigre !), et aussi parce que si on fait anarchiste comme métier, on peut poser des bombes comme le colonel Diaz dans Tintin, rondes et noire avec une petite mèche...
J’adorais la phrase : “Il finiras sur l’échafaud !” et aussi, je voulais pour Noël un tatouage en pointillés autour du cou et “pas vu pas pris“ sur le biceps avec peut-être une tête de mort et deux tibias croisés si mes parents étaient d’accord.
J’ai eu aussi ma période Robin des bois au cours de laquelle, je me précipitais à tout bout de champs dans les jambes des filles en déclarant ; “Non madame, ce n’est pas la Normandie que je hais, c’est l’injustice !“ (Errol Flynn à Olivia de Havilland dans “Robin des bois”)
Robin ou la bande à Bonnot, pour moi c’était des anarchistes tout pareil, mais je n’ai pas eu droit au tatouage en pointillés et à la tête de mort, j’ai eu une panoplie de Robin des bois avec un arc en plastique.
Voilà comment un destin bascule bêtement dans la guimauve !
Evidemment, à force de me jeter dans les genoux des filles, j’ai fini par rencontrer Olivia de Havilland et par vivre heureux avec beaucoup d’enfant, (un seul), au coin du feu, sans avoir jamais fait explosé une bombe.
Quelquefois, quand ma fille fait une bêtise, je lui dis : “Tu finiras sur l’échafaud”, mais le cœur n’y est plus.
L’époque est molle.
Un bel anarchiste avec des moustaches et une traction avant, ça aurait tout de même plus de gueule que ces assassins en série qui tuent des femmes et des enfants !
En plus, ils ont tous un prénom pour nom de famille et mon nouveau médecin s’appelle Hervé Odile !
(Je vais en chercher un autre, je ne vais pas attendre qu’il me découpe au scalpel dans un moment d’égarement.)
Et “la mélodie du bonheur“, dans tout ça ?
Ben c’est un film de Robert Wise, que souvent les filles ont aimé toute petite, c’est pour ça qu’elles font rarement de bons anarchistes et des tueurs en série plutôt médiocres.
“La mélodie du bonheur“, j’en ai revu un bout hier et il est toujours aussi chiant pour un cowboy !
Ça m’a fait me souvenir qu’à la maison, avec mon père on était un petit peu obligés de négocier des soirées guimauve pour regarder les westerns. C’est comme ça que j’ai vu les Sissi impératrice et les comédies musicales avec Fred Astair et Ginger Rodger, c’est pour ça aussi que pour un anarchiste, je suis plutôt modéré et que je peux faire la conversation à des dames d’un certain âge.
Comme quoi, faites bien attention à ce que regardent vos enfants si vous ne voulez pas qu’ils finissent sur un échafaudage !
À cause de Ravachol dont j’aimais beaucoup le nom, entendu je ne sais où, et à cause de la bande à Bonnot et des moustaches en croc vues dans “ Les brigades du Tigre”, (où on ne voit même pas de tigre !), et aussi parce que si on fait anarchiste comme métier, on peut poser des bombes comme le colonel Diaz dans Tintin, rondes et noire avec une petite mèche...
J’adorais la phrase : “Il finiras sur l’échafaud !” et aussi, je voulais pour Noël un tatouage en pointillés autour du cou et “pas vu pas pris“ sur le biceps avec peut-être une tête de mort et deux tibias croisés si mes parents étaient d’accord.
J’ai eu aussi ma période Robin des bois au cours de laquelle, je me précipitais à tout bout de champs dans les jambes des filles en déclarant ; “Non madame, ce n’est pas la Normandie que je hais, c’est l’injustice !“ (Errol Flynn à Olivia de Havilland dans “Robin des bois”)
Robin ou la bande à Bonnot, pour moi c’était des anarchistes tout pareil, mais je n’ai pas eu droit au tatouage en pointillés et à la tête de mort, j’ai eu une panoplie de Robin des bois avec un arc en plastique.
Voilà comment un destin bascule bêtement dans la guimauve !
Evidemment, à force de me jeter dans les genoux des filles, j’ai fini par rencontrer Olivia de Havilland et par vivre heureux avec beaucoup d’enfant, (un seul), au coin du feu, sans avoir jamais fait explosé une bombe.
Quelquefois, quand ma fille fait une bêtise, je lui dis : “Tu finiras sur l’échafaud”, mais le cœur n’y est plus.
L’époque est molle.
Un bel anarchiste avec des moustaches et une traction avant, ça aurait tout de même plus de gueule que ces assassins en série qui tuent des femmes et des enfants !
En plus, ils ont tous un prénom pour nom de famille et mon nouveau médecin s’appelle Hervé Odile !
(Je vais en chercher un autre, je ne vais pas attendre qu’il me découpe au scalpel dans un moment d’égarement.)
Et “la mélodie du bonheur“, dans tout ça ?
Ben c’est un film de Robert Wise, que souvent les filles ont aimé toute petite, c’est pour ça qu’elles font rarement de bons anarchistes et des tueurs en série plutôt médiocres.
“La mélodie du bonheur“, j’en ai revu un bout hier et il est toujours aussi chiant pour un cowboy !
Ça m’a fait me souvenir qu’à la maison, avec mon père on était un petit peu obligés de négocier des soirées guimauve pour regarder les westerns. C’est comme ça que j’ai vu les Sissi impératrice et les comédies musicales avec Fred Astair et Ginger Rodger, c’est pour ça aussi que pour un anarchiste, je suis plutôt modéré et que je peux faire la conversation à des dames d’un certain âge.
Comme quoi, faites bien attention à ce que regardent vos enfants si vous ne voulez pas qu’ils finissent sur un échafaudage !